L’année 2018 connaîtra des réformes fiscales prévues par le gouvernement Philippe. Celles-ci toucheront la fiscalité de l’immobilier (les retouches sur les conditions d’éligibilité de la loi Pinel, la suppression de l’ISF et son remplacement par l’IFI) ainsi que la fiscalité sur les revenus des capitaux avec l’application de la flat tax qui est de 30% (les actualités sur www..lemonde.fr). Les SCPI étant des actifs à la fois mobiliers et immobiliers, à quelle fiscalité seront-elles soumises ?
Les SCPI ou société civiles de placement immobilier sont des produits de la pierre papier : la pierre, détenue par l’exploitant, et le papier par l’investisseur, entreprise ou particulier. Plusieurs associés souscrivent à des parts de SCPI, dont les fonds collectés serviront à constituer le patrimoine immobilier à mettre en location. C’est la société de gestion qui se charge de la mise en location de l’ensemble du parc et de récolter les loyers puis de les reverser auprès des associés à titre de dividendes. L’investissement donne lieu à une rentabilité exceptionnelle, en particulier pour les SCPI de rendement qui enregistrent jusqu’à plus de 6% de taux de distribution annuel. Ce sont les jeunes SCPI lancées en 2012 : s’informer sur www.scpi-8.com.
L’IFI touchera désormais tous les biens immobiliers. Les valeurs mobilières (épargnes, produits d’investissements financiers) ainsi que les biens tels que les bateaux et les voitures ne seront pas assujettis au paiement de l’IFI. Cette réforme vise à encourager les placements en actifs financiers à travers l’investissement auprès d’entreprises françaises ou ultramarines. Or, les SCPI sont des valeurs mobilières exploitant de l’immobilier, comme expliqué plus haut. Le sort sur la fiscalité à laquelle elles seront soumises est toujours attendu.