Investir en LMNP nécessite bien évidemment l’acquisition d’un bien immobilier, mais pas n’importe comment. Le mieux serait de miser sur une résidence de services. Elles sont catégorisées selon les cibles de locataires : étudiants, seniors, professionnels en voyage d’affaires ou touristes. Autre facteur à part ce positionnement par locataires cibles, choisir entre un bien neuf ou ancien. Chacun de ces deux marchés possède ses avantages et ses inconvénients. Il ne faut pas hésiter à faire des recherches approfondies ou se faire accompagner par un professionnel.
Pour pouvoir obtenir le statut de LMNP, le particulier doit déléguer la gestion de sa location à une société de gestion qui fournira, par la même occasion, les services nécessaires. Cela se fait par conclusion d’un bail commercial de 9 ans minimum. Les propriétaires devront alors beaucoup compter sur ce gestionnaire pour que son actif soit correctement exploité et génère un bon niveau de dividendes. Il est essentiel de travailler avec un partenaire fiable qui ne risque pas de tomber en faillite en 2 ou 3 ans. Car même si le loyer doit être garanti par le bail, ce n’est pas un document infaillible.
Les revenus locatifs d’une location meublée non professionnelle sont imposés au barème de l’impôt sur le revenu au même titre que les BIC. C’est-à-dire que deux régimes d’imposition sont disponibles :
Micro-Bic: pour toute recette locative imposable inférieure à 72 600 euros par an, un abattement forfaitaire de 50 % y sera appliqué.
Régime réel: possibilité de comptabiliser toutes les charges et amortissements pour les soustraire des revenus imposables.
Il convient aux investisseurs de choisir entre les deux selon le niveau de charges potentielles qu’ils pourraient endosser.
Les trois conseils cités ci-dessus devraient aider les propriétaires en LMNP d’optimiser leurs rendements. Un placement sous ce statut particulier n’est efficace que si les investisseurs font les bons choix.